Quoi de plus stimulant qu’un projet concret de production d’énergies renouvelables utilisant la philosophie et l’informatique libres ? Un exemple parmi d’autres a été posté en anglais sur le site opensource.com. Il représente bien la convergence fondamentale promue par ce blog entre logiciels libres et développement durable. Je vous propose ici une version traduite librement par mes soins.
Ce titre quelque peu provocateur est inspiré de celui du dernier livre de Michel Bauwens, édité en 2015 aux éditions Les Liens qui Libèrent. Il est plus précisément sous-titré Vers une économie post-capitaliste avec le peer-to-peer. Il s’agit d’un recueil de plusieurs entretiens entre Michel Bauwens et Jean Lievens. La théorie détaillée dans cet ouvrage permet de prendre du recul… Read more »
Dans un précédent billet (Logiciels libres et GreenIT font-ils bon ménage ?), je faisais référence à un article passionnant du site GreenBiz.com, publié le 5 mars 2014 et intitulé Why open source automation is the secret to smarter buildings. Je vous en propose ici ma traduction personnelle.
La ville d’Udine (au nord-est de l’Italie) va migrer sa suite bureautique vers OpenOffice et va probablement se débarrasser de Microsoft y compris au niveau du système d’exploitation.
Que les sociétés privées se sentent libres de choisir la voie propriétaire en matière de politique informatique, c’est tout à fait acceptable. En revanche, un tel choix se révèle choquant et fort peu éthique pour l’État qui dépense l’argent du contribuable citoyen.
Un des arguments en faveur de GNU/linux est qu’il permet de prolonger la durée de vie de l’ordinateur, simplement en proposant des systèmes d’exploitation particulièrement optimisés dans l’utilisation des ressources techniques (mémoire, disque, processeur), tout en fournissant des fonctionnalités communes aux systèmes modernes.
Contre vents et marées, l’exécutif de Munich s’est battu pour migrer son système informatique vers une solution complètement libre. Après 10 ans d’un projet fortement exposé et sujet aux attaques des lobbies représentant les éditeurs propriétaires, le résultat est tombé : c’est un succès.
Une des caractéristique des logiciels libres est qu’ils sont souvent gratuits [1]. Cela signifie qu’on peut les télécharger sans avoir à s’acquitter d’une licence d’utilisation onéreuse. Comment peut-on parler d’une économie des logiciels libres si le marché est basé sur des produits globalement gratuits ? Et comment vivent les développeurs de logiciels libres ?
Les logiciels libres développés et utilisés par l’État permettent l’économie de ressources pour le contribuable.