La durabilité des TIC fait débat. A partir du moment où un consommateur achète un bien électronique (communément appelé en français TIC, pour Technologie de l’Information et de la Communication), il cautionne involontairement un système pervers composé de nuisances nécessaires à la production et à la commercialisation du bien, mais aussi de l’énergie dont il a besoin pendant son utilisation et de l’impact sur l’environnement lors de son recyclage.
La boucle n’est hélas jamais réellement bouclée. Aussi efficace que puisse être le recyclage, il y aura forcément des pertes en chaleur et en matières premières irrécupérables. Des pertes définitives.
Énergie gaspillée, matières premières de plus en plus rares, procédés industriels polluants, transports absurdes et voraces, droits de l’homme bafoués, obsolescence programmée, logiciels opaques, etc… Tout cela ne rime pas avec durabilité, il faut l’avouer !
Cependant, des solutions existent pour réduire considérablement ces dangers et allonger la durée de vie de ces produits. Des solutions à construire, à transmettre, à diffuser. L’open hardware et l’open source, promus par la philosophie des logiciels libres, représentent une piste prometteuse. Le GreenIT se concentre également sur ces enjeux.
Ce sujet est décortiqué lors d’un cycle de conférences en Suisse romande appelé TIC Durables, organisé par la Revue Durable, la Fédération romande des consommateurs, Label Vert ainsi que la Confédération helvétique.
Bonjour,
Pour info, ce sujet est traité depuis 11 ans sur le blog http://www.greenit.fr qui réunit la communauté des acteurs du numérique durable en France et dans les pays francophones.
Voir par exemple sous ce tag : http://greenit.fr/tag/logiciel-libre
Bonjour,
Oui, c’est vrai et c’est très bien. Personnellement, j’encourage les sites à aborder ce lien entre développement durable et logiciels libres. Cette « bio-diversité » dans le traitement de ce sujet est nécessaire et permet d’avancer.
Samuel